Les poissons
Introduction :

Le schéma ci-dessous reprend les termes employés dans les différentes descriptions de poissons. 

























Organes des sens :  
 
Les yeux en relief assurent un large champ de vision dans l'eau et dans l'air. 
Sur chaque flanc, une rangée d'écailles sensorielles forment la "ligne latérale". Ce système enregistre les vibrations qui se propagent dans l'eau. Il permet à un poisson de capturer des proies invisibles à l'oeil (eau troubles par exemple). 
Les narines perçoivent les odeurs. 
Le toucher est assuré par des boutons sensoriels portés par les lèvres et les barbillons. 




















Comment déterminer l'âge d'un poisson : 
 
Grâce à son écaille, les cercles accentués correspondent à l'arrêt de la croissance d'hiver, les zones claires alternant avec ces cercles traduisent la croissance d'été. 





















 



Pour pêcher dans les meilleures conditions et essayer d'oublier le classique "ça mord pas", il est important de bien savoir quels poissons sont présents à l'endroit où l'on pêche, leurs habitudes, ce qu'ils mangent, comment ils réagissent suivant les différents contextes (saison, temps, eaux). Lorsque l'on maîtrise tous ces éléments il sera plus facile de déterminer de quel manière on aura le plus de "chances" de les attraper (lieu, lignes, amorces, appâts). 
 
Classification liée à la réglementation : 
 
On trouve quatre principales classes de poissons dans nos eaux :  
 
Répartition : 
 
La répartition des poissons est liée à deux points principaux concernant l'eau :   
  • sa température moyenne  
  • sa qualité  
Plus on sera près de la source des cours d'eau, plus l'eau sera claire et fraîche et bien oxygénée, de même pour les lacs de montagne. 
 
Lorsque les ruisseaux se transforment en rivières, le volume d'eau est plus important, le cours se ralentit et les eaux auront tendance à se réchauffer et aussi à se charger en limons, algues, planctons, donc l'eau sera moins claire.le cours d'eau étant plus lent et plus chaud l'eau sera aussi moins oxygénée. 
 
Dans les pièces d'eaux fermées en basse altitude, là aussi les eaux seront chargées en algues et plancton et l'eau se réchauffera plus vite. De plus l'eau étant stagnante l'oxygénation sera plus faible. 
 
Lorsque l'on se rapproche de l'estuaire alors il y a un mélange d'eau douce et d'eau salée, donc des qualités d'eau encore plus spécifiques. 
 
Après c'est la mer donc de l'eau salée. 
 
Les différentes espèces de poissons en général ne sont adaptées qu'à un type d'eau et ne pourront se reproduire que sous certaines conditions. Cela explique que l'on ne pourra pas trouver n'importe quelle espèce dans n'importe quel cours d'eau. 
 
Le dessin ci-dessous résume ces répartitions. Chacune des zones a été déterminées par rapport aux caractéristiques d'un poisson référence. Les groupes par rapport à leur adaptabilité aux différentes conditions définies par ces zones. Le groupe 5 comporte les espèces qui fréquentent indifféremment les quatre autres zones. 




























 
 
 
Groupe 1: 
 
Chabot, lamproies, loche franche, omble, saumon, truite, vairon
 
Groupe 2:  
 
barbeau, chevesne, vandoise, corégones, goujon, hotu, ombre
 
Groupe 3: 
 
Ablette, black bass, bouvière, brèmes, brochet, carpe, carassin, gardons, grémille, lotte de rivière, perche, perche-soleil, poisson-chat, sandre, tanche
 
Groupe 4: 
 
Alose, athérine, éperlan, esturgeon, flet, plie. 
 
Groupe 5: 
 
Anguille, épinoche, épinochette
 
 
 
Maladies et parasites : 
 
Les poissons peuvent être victimes de nombreuses maladies dues à des micro-organismes (typhus, peste, furonculose, hydroppysie, maladie des points blancs, coccidiose). Ils peuvent être aussi parasités par des champignons. Le genre Saprolegnia est responsable de la "maladie du byssus", sorte de mousse qui détruit les nageoires. Le mucus qui recouvre les écailles des poissons forme une barrière de protection contre ces parasites.







 
 
 Des petits crustacés d'attaquent aussi aux poissons, l'argule ou pou des poissons suce leur sang, ainsi que l'ergasile qui se fixe sur les branchies et la caligie qui se fixe entre les écailles. Des sangsues peuvent peuvent aussi sucer le sang des poissons, la sangsue piscicole étant la plus commune. 









 
 
 
 
Les poissons hébergent aussi des vers comme la ligule sorte de gros ver plat de couleur blanche qui rend les poissons inféconds. Notons que les poissons ne doivent pas être consommés crus car ils peuvent être porteurs de la larve d'un ténia transmissible à l'homme, le Botriocéphale.