La Lotte
FAMILLE : Gadidés
NOM LATIN : Lota lota
TAILLE : jusqu'à 50 cm
DESCRIPTION : Aucun lien avec la lotte de mer, seul représentant en eau douce de cette famille dont fait partie la morue. Elle possède un corps marbré et un petit barbillon mentonnier.
Vulnérable en France, la lote est encore présente sur certaines rivières nivernaises.
La lote ou lotte, est un poisson d'eau douce de moins en moins connu.
Depuis déjà plusieurs dizaines d'années, elle disparaît peu à peu du cortège de poissons habituellement capturés par les pêcheurs nivernais.
Reconnaissable à sa tête large et plate et son unique barbillon sous la mâchoire inférieure, la lote est une espèce qui vit dans les grandes rivières fraîches et les lacs alpins.Dans la Nièvre, elle est surtout présente sur le bassin versant de la Loire, et plus particulièrement sur celui de l'Aron.
Son activité se concentre essentiellement l'hiver, plutôt la nuit, avec une léthargie bien marquée en été.
A l'état adulte, les lotes vivent près du fond et se cachent dans les sous-berges ou dans les racines pendant la journée.
Son régime alimentaire est constitué d'invertébrés, d'écrevisses mais aussi de poissons. Première espèce à se reproduire en début d'année, le frai a lieu dans une eau très froide, inférieure à 5 degrés, dans les bras morts ou les annexes inondées.
Sa régression inquiétante en France est d'ailleurs en grande partie liée aux aménagements hydrauliques qui ont fait disparaître ses sites de reproduction.Egalement très sensible à la pollution et aux températures d'eau trop chaudes, la lote est menacée sur tout le bassin de la Loire.
Des mortalités apparaissent à partir de 23°C, et une température constante de 25°C entraînerait jusqu'à 60% de mortalité.
La concurrence avec le silure, qui occupe les mêmes caches, semble également accentuer la raréfaction des populations de lotes.
Très appréciée des pêcheurs il y a encore quelques dizaines d'années pour la valeur gustative de sa chair et de son foie très volumineux, la lote fait désormais partie des captures exceptionnelles.
Considérée comme »vulnérable» sur la liste rouge des espèces menacées en France, il reste heureusement de belles populations de lotes sur les grands lacs alpins...Un unique barbillon orne la mâchoire inférieure de la lote, signe de reconnaissance infaillible.
Présence dans la Nièvre
Les pêches électriques de sauvetage ou d'inventaires piscicoles réalisées sur les cours d'eau nivernais révèlent régulièrement de bonnes surprises.
Alors que leur raréfaction et leur activité essentiellement nocturne ne permettent quasiment pas aux pêcheurs de les prendre à la ligne, des lotes sont capturées chaque année grâce à l'»électricité».
La plupart des prises se font sur des affluents de l'Aron, comme le Guignon, la Dragne ou la Roche, ou sur des petits cours d'eau affluents directs de la Loire ou de l'Allier.Leur présence est systématiquement signalée à l'Agence Française de Biodiversité (ex ONEMA).
MILIEU NATUREL : à l'aval des ouvrages, barrages et chutes. Activité essentiellement nocturne.
NOURRITURE : vers et petits poissons.
CAPTURE : Assez rare se pêche avec tous les vers souvent à la faveur d'une crue avec des eaux troubles et boueuses par temps maussade.
NOM LATIN : Lota lota
TAILLE : jusqu'à 50 cm
DESCRIPTION : Aucun lien avec la lotte de mer, seul représentant en eau douce de cette famille dont fait partie la morue. Elle possède un corps marbré et un petit barbillon mentonnier.
Vulnérable en France, la lote est encore présente sur certaines rivières nivernaises.
La lote ou lotte, est un poisson d'eau douce de moins en moins connu.
Depuis déjà plusieurs dizaines d'années, elle disparaît peu à peu du cortège de poissons habituellement capturés par les pêcheurs nivernais.
Reconnaissable à sa tête large et plate et son unique barbillon sous la mâchoire inférieure, la lote est une espèce qui vit dans les grandes rivières fraîches et les lacs alpins.Dans la Nièvre, elle est surtout présente sur le bassin versant de la Loire, et plus particulièrement sur celui de l'Aron.
Son activité se concentre essentiellement l'hiver, plutôt la nuit, avec une léthargie bien marquée en été.
A l'état adulte, les lotes vivent près du fond et se cachent dans les sous-berges ou dans les racines pendant la journée.
Son régime alimentaire est constitué d'invertébrés, d'écrevisses mais aussi de poissons. Première espèce à se reproduire en début d'année, le frai a lieu dans une eau très froide, inférieure à 5 degrés, dans les bras morts ou les annexes inondées.
Sa régression inquiétante en France est d'ailleurs en grande partie liée aux aménagements hydrauliques qui ont fait disparaître ses sites de reproduction.Egalement très sensible à la pollution et aux températures d'eau trop chaudes, la lote est menacée sur tout le bassin de la Loire.
Des mortalités apparaissent à partir de 23°C, et une température constante de 25°C entraînerait jusqu'à 60% de mortalité.
La concurrence avec le silure, qui occupe les mêmes caches, semble également accentuer la raréfaction des populations de lotes.
Très appréciée des pêcheurs il y a encore quelques dizaines d'années pour la valeur gustative de sa chair et de son foie très volumineux, la lote fait désormais partie des captures exceptionnelles.
Considérée comme »vulnérable» sur la liste rouge des espèces menacées en France, il reste heureusement de belles populations de lotes sur les grands lacs alpins...Un unique barbillon orne la mâchoire inférieure de la lote, signe de reconnaissance infaillible.
Présence dans la Nièvre
Les pêches électriques de sauvetage ou d'inventaires piscicoles réalisées sur les cours d'eau nivernais révèlent régulièrement de bonnes surprises.
Alors que leur raréfaction et leur activité essentiellement nocturne ne permettent quasiment pas aux pêcheurs de les prendre à la ligne, des lotes sont capturées chaque année grâce à l'»électricité».
La plupart des prises se font sur des affluents de l'Aron, comme le Guignon, la Dragne ou la Roche, ou sur des petits cours d'eau affluents directs de la Loire ou de l'Allier.Leur présence est systématiquement signalée à l'Agence Française de Biodiversité (ex ONEMA).
MILIEU NATUREL : à l'aval des ouvrages, barrages et chutes. Activité essentiellement nocturne.
NOURRITURE : vers et petits poissons.
CAPTURE : Assez rare se pêche avec tous les vers souvent à la faveur d'une crue avec des eaux troubles et boueuses par temps maussade.