Les Vers
Les vers de vase
Vers de vase (taille de 15 à 20 mm)
Chironome plumeux
Ce sont les larves d'une espèce voisine du "Cousin" le Chironome plumeux, sorte de gros moustique inoffensif. On le trouve dans les vases des eaux polluées au sortir des stations d'épuration par exemple. L'amélioration du traitement des eaux fait qu'il tend à disparaître de France, les vers de vase que l'on trouve dans le commerce proviennent souvent des pays de l'est.
Ces petits vers rouge sont constitués d'une peau fragile renfermant du sang. C'est un appât très apprécié de tous les poissons car très facile à absorber, un léger coup de dents (pharyngiennes), une aspiration et c'en est fait . Compte tenu de la rapidité avec laquelle le poisson opère cela en fait une pêche de réflexe très intéressante.
Il est efficace en toutes saisons, mais sera utilisé principalement au printemps et en hiver lorsque les eaux sont froides. En effet dans ces cas là, l'asticot est souvent inerte et pas assez attractif pour le poisson. De même lorsque le poisson est difficile, c'est souvent un des seuls appâts qui fonctionne.
Compte tenu de sa taille et de sa fragilité il est employé avec de petits hameçons (N° 24 à 20) de type fins de fer de couleur rouge ou bleue.
Il est conservé soit dans de la mousse, de la sphaigne ou de la tourbe humide soit dans un papier humide lui aussi. Dans tous les cas attention à ne pas humidifier directement la matière conservant les vers de vase car cela les tue assez rapidement. Pour les garder au bon taux d'humidité, les envelopper dans un autre papier avec la tourbe ou la mousse et humidifier ce papier sous le robinet, puis bien égoutter le papier. Il faut éviter de les conserver dans du papier journal car les vers de vase sont très sensibles aux encres utilisées en imprimerie.
Une autre méthode, plus délicate mais qui permet de les conserver plus longtemps, consiste à placer les vers dans un récipient à fond plat et assez large et les recouvrir d'eau fraîche (environ 1 centimètre), puis les conserver dans le bac à légumes du frigo. Tous les jours il faudra renouveler l'eau et retirer les vers morts. Il suffit de prélever ce qui est nécessaire pour la partie de pêche et de les placer dans un papier journal ou une mousse humide.
Le fouillis de ver de vase :
Il s'agit d'une autre espèce de ver de vase beaucoup plus petite (10 mm maxi) qui est utilisée dans l'amorce, sa taille ne permettant pas de l'utiliser facilement sur un hameçon.
Ces petits vers rouge sont constitués d'une peau fragile renfermant du sang. C'est un appât très apprécié de tous les poissons car très facile à absorber, un léger coup de dents (pharyngiennes), une aspiration et c'en est fait . Compte tenu de la rapidité avec laquelle le poisson opère cela en fait une pêche de réflexe très intéressante.
Il est efficace en toutes saisons, mais sera utilisé principalement au printemps et en hiver lorsque les eaux sont froides. En effet dans ces cas là, l'asticot est souvent inerte et pas assez attractif pour le poisson. De même lorsque le poisson est difficile, c'est souvent un des seuls appâts qui fonctionne.
Compte tenu de sa taille et de sa fragilité il est employé avec de petits hameçons (N° 24 à 20) de type fins de fer de couleur rouge ou bleue.
Il est conservé soit dans de la mousse, de la sphaigne ou de la tourbe humide soit dans un papier humide lui aussi. Dans tous les cas attention à ne pas humidifier directement la matière conservant les vers de vase car cela les tue assez rapidement. Pour les garder au bon taux d'humidité, les envelopper dans un autre papier avec la tourbe ou la mousse et humidifier ce papier sous le robinet, puis bien égoutter le papier. Il faut éviter de les conserver dans du papier journal car les vers de vase sont très sensibles aux encres utilisées en imprimerie.
Une autre méthode, plus délicate mais qui permet de les conserver plus longtemps, consiste à placer les vers dans un récipient à fond plat et assez large et les recouvrir d'eau fraîche (environ 1 centimètre), puis les conserver dans le bac à légumes du frigo. Tous les jours il faudra renouveler l'eau et retirer les vers morts. Il suffit de prélever ce qui est nécessaire pour la partie de pêche et de les placer dans un papier journal ou une mousse humide.
Le fouillis de ver de vase :
Il s'agit d'une autre espèce de ver de vase beaucoup plus petite (10 mm maxi) qui est utilisée dans l'amorce, sa taille ne permettant pas de l'utiliser facilement sur un hameçon.
Les vers de terre :
Sur les quelques vingt cinq espèces de vers de terre existant seules trois présentent un intérêt pour la pêche :
Sur les quelques vingt cinq espèces de vers de terre existant seules trois présentent un intérêt pour la pêche :
- le lombric
- le ver de terreau
- le ver de fumier
Le plus gros est le Lombric dont une variété est aussi appelée ver à tête noire, l'avant de son corps étant plus sombre que le reste du corps. Sa queue présente une forme légèrement aplatie. Lorsque son corps n'est pas contracté il peut atteindre une taille de 15 à 20 cm.
Il sert surtout pour la pêche de la truite, de la perche, du sandre, des gros poissons. On peut les ramasser sur les pelouses à la tombée de la nuit, après une forte averse ou un arrosage. Il faut l'attraper rapidement et fermement avant qu'il ne réintègre son trou. Son corps est parsemé de petits poils érectiles qui lui permettent de s'agripper aux bords du trou. Il faut donc le maintenir fermement jusqu'à ce qu'il se relâche sans risquer de le couper, sa queue étant la partie la plus appréciée des poissons. Il peut s'enfoncer très profondément dans la terre d'où la difficulté d'en trouver une quantité suffisante pour une partie de pêche sans avoir à bêcher et retourner tout son jardin.
Les lombrics doivent être enfilés sur l'hameçon et sur le fil sinon ils sont rapidement coupés et tués à la première attaque. On utilisera pour cela un enfile-ver sorte d'aiguille évidée à une extrémité que l'on place sur la pointe de l'hameçon, le ver ayant été au préalable enfilé à partir de la tête sur l'aiguille. Il suffit ensuite de faire glisser le ver sur l'hameçon puis le fil sans risque de l'abîmer.
Les lombrics doivent être enfilés sur l'hameçon et sur le fil sinon ils sont rapidement coupés et tués à la première attaque. On utilisera pour cela un enfile-ver sorte d'aiguille évidée à une extrémité que l'on place sur la pointe de l'hameçon, le ver ayant été au préalable enfilé à partir de la tête sur l'aiguille. Il suffit ensuite de faire glisser le ver sur l'hameçon puis le fil sans risque de l'abîmer.
Le ver de terreau est plus petit, il ne dépasse pas une dizaine de centimètres. Il présente souvent un anneau particulier, une sorte de selle, au milieu de son corps.
Il est utilisé pour la pêche aux poissons moyens (gardons, chevesne, etc). On le trouve dans le compost, sous les grosses pierres ou sous des bûches en décomposition.
Le ver de fumier a la même taille que le ver de terreau mais s'en distingue par des anneaux jaunâtres et un corps plus rouge. Lorsque on le manipule son corps sécrète pour se défendre une substance liquide jaune. On le trouve comme l'indique son nom dans les tas de fumier ou de compost. Il est assez fragile et se coupe facilement ce qui le fait apprécier des poissons. Etant très tendre il est vite dévoré par le poisson, le ferrage doit être assez rapide. On évitera donc de l'utiliser en ligne posée (plombée).
Les vers de terreau et de fumier plus petits et plus fragiles doivent être piqués sur l'hameçon au moins en deux endroits. Avec un hameçon suffisamment gros on peut même former une grappe de vers qui sera très attractive, par son grouillement, pour des poissons de taille moyenne.
Élevage de vers de terre
Le prix des boîtes étant souvent prohibitif pour une qualité déplorable, lorsque l'on veut en récupérer en bêchant soit ils sont moches, soit la terre est trop sèche pour en trouver, j'ai décidé d'essayer d'en faire l'élevage. Après consultation sur internet de sites consacrés à cet élevage, je me suis lancé.
Pour cela j'ai fait l'acquisition de 2 bacs en plastique ayant un couvercle (Longueur 40cm, largeur 35cm hauteur 20 cm)qui peuvent s'enclencher l'un dans l'autre laissant un espace de quelques centimètres au fond.
Cet espace permet de récupérer le trop plein éventuel de liquide venant du bac supérieur.
J'ai percé le fond du bac supérieur aux 4 angles avec un forêt de 8mm. J'ai collé avec un pistolet à colle une grille plastique avec des mailles de 2mm sur ces 4 trous (sinon évasion des vers dans le bac inférieur).
Dans le couvercle supérieur j'ai perçé 4 trous de 8mm vers le centre.
Important : les vers sont les rois de l'évasion, j'en ai fait l'expérience dès le lendemain de l'installation. le couvercle doit donc être bien hermétique sur les bords. pour cela j'ai ajouté des joints d'étanchéité auto-collants pour fenètres sur le bord supérieur et j'ai encerclé les boites par 3 gros sandows pour bien ajuster les bords du couvercle. Les vers ont une force extraordinaire pour soulever les bords en s'applatissant.
Remplir le bac supérieur de terre (j'ai récupéré de la terre de taupinière mélangé à du terreau de rempotage) jusqu'au deux tiers. Incorporer deux boites de vers de terreau de 15 pièces (pour qu'ils soient suffisamment gros).
Le bac doit être à l'abri du gel et de la chaleur et de la forte lumière. Un fond de garage fait l'affaire. Eviter aussi que des vibrations viennent perturber régulièrement les vers.
Régulièrement il faut les nourrir, pour cela je saupoudre un peu de farine de maïs en surface et du marc de café tous les 15 jours. je vaporise à cette occasion un peu d'eau en surface de façon à conserver de l'humidité (mais sans détremper la terre). Très vite on voit disparaitre la farine de maïs, et le terre est remontée en surface.
Dans un premier temps les vers vont grossir (au moment du nourrissage je remue un peu la terre pour voir l'état de la terre et si les vers se portent bien).
J'ai débuté l'élévage fin novembre, il m'a fallu attendre fin mars pour voir apparaitre de nombreux vers de 2 à 3 cm de long. On a donc à disposition des vers de différentes taille. Lorsque je trouve des vers (lombrics ou autres) en bêchant, je les ajoute à l'élevage.
Le prix des boîtes étant souvent prohibitif pour une qualité déplorable, lorsque l'on veut en récupérer en bêchant soit ils sont moches, soit la terre est trop sèche pour en trouver, j'ai décidé d'essayer d'en faire l'élevage. Après consultation sur internet de sites consacrés à cet élevage, je me suis lancé.
Pour cela j'ai fait l'acquisition de 2 bacs en plastique ayant un couvercle (Longueur 40cm, largeur 35cm hauteur 20 cm)qui peuvent s'enclencher l'un dans l'autre laissant un espace de quelques centimètres au fond.
Cet espace permet de récupérer le trop plein éventuel de liquide venant du bac supérieur.
J'ai percé le fond du bac supérieur aux 4 angles avec un forêt de 8mm. J'ai collé avec un pistolet à colle une grille plastique avec des mailles de 2mm sur ces 4 trous (sinon évasion des vers dans le bac inférieur).
Dans le couvercle supérieur j'ai perçé 4 trous de 8mm vers le centre.
Important : les vers sont les rois de l'évasion, j'en ai fait l'expérience dès le lendemain de l'installation. le couvercle doit donc être bien hermétique sur les bords. pour cela j'ai ajouté des joints d'étanchéité auto-collants pour fenètres sur le bord supérieur et j'ai encerclé les boites par 3 gros sandows pour bien ajuster les bords du couvercle. Les vers ont une force extraordinaire pour soulever les bords en s'applatissant.
Remplir le bac supérieur de terre (j'ai récupéré de la terre de taupinière mélangé à du terreau de rempotage) jusqu'au deux tiers. Incorporer deux boites de vers de terreau de 15 pièces (pour qu'ils soient suffisamment gros).
Le bac doit être à l'abri du gel et de la chaleur et de la forte lumière. Un fond de garage fait l'affaire. Eviter aussi que des vibrations viennent perturber régulièrement les vers.
Régulièrement il faut les nourrir, pour cela je saupoudre un peu de farine de maïs en surface et du marc de café tous les 15 jours. je vaporise à cette occasion un peu d'eau en surface de façon à conserver de l'humidité (mais sans détremper la terre). Très vite on voit disparaitre la farine de maïs, et le terre est remontée en surface.
Dans un premier temps les vers vont grossir (au moment du nourrissage je remue un peu la terre pour voir l'état de la terre et si les vers se portent bien).
J'ai débuté l'élévage fin novembre, il m'a fallu attendre fin mars pour voir apparaitre de nombreux vers de 2 à 3 cm de long. On a donc à disposition des vers de différentes taille. Lorsque je trouve des vers (lombrics ou autres) en bêchant, je les ajoute à l'élevage.